Que les chiennes de garde passent leur chemin, elles risqueraient de prendre la mouche : si The holiday finit par devenir un spectacle sympathique et plutôt mignon, c'est uniquement grâce aux hommes. Quand ceux-ci entrent en scène, ils apportent la fraîcheur dont on manquait cruellement depuis le début. Il y a d'abord Jude Law, play-boy attachant et effronté ; Eli Wallach, de plus en plus vieux mais toujours aussi savoureux ; et surtout le grand Jack Black, inattendu dans un film de ce genre, mais dont les mimiques et l'énergie apportent beaucoup au film. Grâce à ces trois-là, on peut enfin s'amuser un peu ; et même si The holiday n'a rien de follement original, si l'happy end est un peu forcée, la dernière impression laissée par le film est bien meilleure que l'état d'accablement dans lequel nous avait laissé le début.
4/10
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