Affichage des articles dont le libellé est Paul McGuigan. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Paul McGuigan. Afficher tous les articles

23 févr. 2009

PUSH

Annoncé comme un nouveau Jumper, réalisé par le tacheron Paul McGuigan, massacré à sa sortie par le distributeur... Autant dire que Push partait avec plus d'un désavantage. Mais si le film n'a rien de bien révolutionnaire, il vaut pourtant bien mieux que cela, d'abord grâce à un scénario inventif et plutôt habile. La mise en place a de quoi surprendre : après un court flashback en ouverture, on entre de plein fouet dans l'action, confronté à différents types de surdoués (watchers, sniffers, etc.) sans rien connaître ni de leur passé, ni de la mythologie de leur "espèce". C'est un peu comme commencer à regarder Heroes en plein milieu de la première saison : il y a plein de personnages, plein de références, on ne comprend pas tout, et il y a de quoi se perdre.
Sauf que dans Push, égarer le spectateur est un sacerdoce, et le film parvient à faire naître un certain mystère de ses personnages, dont on ignore suffisamment de choses pour qu'ils conservent une vraie aura jusqu'au bout. D'autant que les dons des héros, principalement mentaux, n'imposent pas un grand nombre d'effets spéciaux, ce qui change assez agréablement des habitudes pyrotechniques de ce genre de film. On s'arrête là pour les compliments : car McGuigan reste un affreux yes man à la mise en scène malpropre et impersonnelle et à la direction d'acteurs approximative. Il faut dire que son casting de seconde zone (Camilla Belle, Djimon Hounsou, Dakota Fanning) n'avait pas vraiment de quoi faire des merveilles... Quoi qu'il en soit, Push reste un divertissement pas idiot, en tout cas moins que la moyenne des pop corn movies qui envahissent nos écrans à longueur d'année.
5/10

29 juin 2006

SLEVIN

Le film le plus long de l'année dure une heure et quarante-neuf minutes. Apparemment influencé par Danny Boyle et surtout Guy Ritchie, Paul McGuigan livre avec ce Slevin un calvaire total, un film bavard et prétentieux comme on en a rarement vu (hormis le Revolver de Ritchie, justement).
Le schéma du film est simple. D'abord, une bonne heure à mettre en place un imbroglio policier (dont on se contrefiche) en étalant sans vergogne des scènes de dialogues interminables et indéchiffrables. Et ça pipelette, et ça fait son malin, et on attend que le film commence. Arrive alors la "clé" du film, le twist-final-mais-pas-si-final-que-ça : un retournement se situation complètement prévisible, puisque l'ensemble pue tellement la frime depuis le début qu'on s'attendait à cette surenchère forcée. La dernière demi-heure, un peu moins soporifique que le reste, explique minutieusement le pourquoi et le comment de ce coup de théâtre foireux. Sauf que le spectateur pas con a tout compris depuis belle lurette.
Comédie d'action sans action (et sans trop de comédie), Slevin fait sacrément souffrir. D'autant que le casting, de Bruce Willis à Josh Hartnett, semble s'en moquer au moins autant que nous. Heureusement, il y a Lucy Liu qui, pour une fois, ne joue pas une peste. C'est évidemment insuffisant pour donner un quelconque intérêt à cette pâle resucée de films déjà pas fameux.
1/10
 
"Bienvenue au royaume du pisse-froid inculte qui est au cinéma ce que Philippe Manoeuvre est au rock" (© Trollman)
© 2009 TOUJOURS RAISON.. Tous droits réservés
Design by psdvibe | Bloggerized By LawnyDesignz