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7 juil. 2008

BALLES DE FEU

Et revoici Thomas Lennon et Robert Ben Garant, les deux affreux jojos de Reno 911, qui débarquent dans quelques salles avec un délire façon Shaolin ping pong. Sachant que l'auteur de ces lignes fut en son temps quatrième des championnats de l'Aisne de tennis de table en catégorie minime (la classe, hein ?), il devrait forcément produire un avis éclairé sur un tel film. Sauf que Balles de feu provoque surtout une terrible indifférence, tant les gags y sont vains et la petite balle blanche mal exploitée.
De délirant, le film n'a qu'un pitch hautement improbable, qui aurait dû être propice à un déferlement de blagues racistes, de gags bien stupides et autres joyeusetés. Dans l'ensemble, c'est surtout l'ennui qui prédomine, faute d'une veritable inventivité scénaristique et d'un acteur principal charismatique. Et puis il est toujours navrant de voir Christopher Walken se ridiculiser de film en film, comme s'il voulait se débarrasser coûte que coûte de son étiquette d'acteur intense et inquiétant. Heureusement que le quota féminin de Balles de feu vaut son pesant d'or, avec une Aisha Tyler des plus wahou et surtout une Maggie Q. donnant tout son sens au titre français (désolé), surtout lorsqu'elle tatanne le héros comme elle l'avait fait l'été dernier avec Bruce "McClane" Willis. Les amateurs de la belle peuvent se ruer sur un film qui lui ménage ses meilleures scènes. Les autres peuvent passer leur tour : il y a quand même d'autres lieux climatisés que le salles de cinéma.
3/10

31 déc. 2007

CHARLIE, LES FILLES LUI DISENT MERCI

Qu'attendre d'un film au titre si stupide (surtout en VF)? Réponse : rien. Et c'est d'autant plus agréable quand la purge annoncée se révèle être une sympathique comédie pas franchement élaborée, mais qui a au moins le mérite d'occuper le spectateur pendant une centaine de minutes. Charlie, les filles lui disent merci (quelle idée) a beau mal exploiter son amusant postulat de départ (l'histoire d'un type maudit qui ne peut coucher avec une fille sans que celle-ci rencontre aussitôt après l'homme de sa vie), il n'en demeure pas moins que le film possède une belle énergie et quelques ressorts plutôt bien trouvés. On jurerait que le film a été écrit pour Adam Sandler : dans l'esprit, on n'est pas loin de machins comme Amour & amnésie ou Self control, des comédies arrivant à être à la fois poussives et imaginatives.
L'un des problèmes du film, c'est justement que l'acteur principal n'est pas Adam Sandler. Le Dane Cook en question n'est pas mauvais mauvais, mais peut légitimement inspirer un sentiment de totale indifférence. Pas vraiment de charme ni de style, rien qui le différencie de la masse des acteurs trentenaires. Il manque au film une personnalité forte. Et, surprise, c'est Jessica Alba qui apporte à Charlie un peu de l'esprit qui lui manquait. La demoiselle a rarement été aussi charmante, et révèle un potentiel comique étrangement sous-exploité.
Il faut saluer la relative audace du réalisateur Mark Helfrich, qui traite un sujet se situant clairement en dessous de la ceinture sans pudibonderie aucune. Les coucheries sont filmées et sont totalement intégrées au récit, les filles à poil sont à poil, et tout le monde appelle un chat un chat. C'est à la fois agréable pour les yeux et globalement satisfaisant : malgré quelques défauts et un manque de liant dans le script, Charlie, les filles lui disent merci a au moins le mérite d'être un film franc du collier.
5/10
 
"Bienvenue au royaume du pisse-froid inculte qui est au cinéma ce que Philippe Manoeuvre est au rock" (© Trollman)
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