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7 juil. 2008

BALLES DE FEU

Et revoici Thomas Lennon et Robert Ben Garant, les deux affreux jojos de Reno 911, qui débarquent dans quelques salles avec un délire façon Shaolin ping pong. Sachant que l'auteur de ces lignes fut en son temps quatrième des championnats de l'Aisne de tennis de table en catégorie minime (la classe, hein ?), il devrait forcément produire un avis éclairé sur un tel film. Sauf que Balles de feu provoque surtout une terrible indifférence, tant les gags y sont vains et la petite balle blanche mal exploitée.
De délirant, le film n'a qu'un pitch hautement improbable, qui aurait dû être propice à un déferlement de blagues racistes, de gags bien stupides et autres joyeusetés. Dans l'ensemble, c'est surtout l'ennui qui prédomine, faute d'une veritable inventivité scénaristique et d'un acteur principal charismatique. Et puis il est toujours navrant de voir Christopher Walken se ridiculiser de film en film, comme s'il voulait se débarrasser coûte que coûte de son étiquette d'acteur intense et inquiétant. Heureusement que le quota féminin de Balles de feu vaut son pesant d'or, avec une Aisha Tyler des plus wahou et surtout une Maggie Q. donnant tout son sens au titre français (désolé), surtout lorsqu'elle tatanne le héros comme elle l'avait fait l'été dernier avec Bruce "McClane" Willis. Les amateurs de la belle peuvent se ruer sur un film qui lui ménage ses meilleures scènes. Les autres peuvent passer leur tour : il y a quand même d'autres lieux climatisés que le salles de cinéma.
3/10

14 janv. 2008

DEATH SENTENCE

Après Saw et Dead silence, James Wan délaisse l'horreur cradingue pour un genre à priori plus noble, le drame teinté de polar. Noir c'est noir. Très noir. Pour venger son fils, tué par de méchants braqueurs, un bon père de famille décide de se faire justice lui-même. Deux possibilités à partir de là : livrer un film digne offrant un regard humain sur la loi du talion (probabilité : 1%), ou offrir une apologie de la vengeance façon Charles Bronson, où la violence va crescendo (probabilité : 99%). Le choix de Kevin Bacon dans le rôle principal laissait un brin d'espoir. On y croit pendant une vingtaine de minutes, d'autant que la mise en scène de James Wan semble posée et réfléchie. Avant de réaliser que c'est bien à un film bourrin et sans cervelle que l'on va assister.
Pendant une bonne heure, si vous consentez à aller voir Death sentence, vous assisterez à un festival de fusillades, de petits meurtres vicieux et de rivières d'hémoglobine. Parce qu'il faut bien faire quelques pauses et se donner une contenance, Wan propose à intervalles réguliers une scène de drame, dans laquelle les parents et le frère du jeune homme disparu pleurent à chaudes larmes en bafouillant de très jolies banalités sur le thème "la vie c'est pas juste". Et puis hop, la violence reprend ses droits, dans une escalade toujours plus improbable et poisseuse. Il faut voir Kevin Bacon se raser le crâne pour aller tabasser toujours plus de petites frappes. Et prolonger encore et encore cette escalade complètement stupide. Wan se délecte de ces scènes d'action mal filmées, et l'on réalise que c'était là sa seule motivation pour réaliser le film. Le spectateur sera achevé par cette conclusion qui fait mine de condamner le héros tout en le glorifiant, comme un super Messie de la mort. Jolie manière d'essayer de tenter de satisfaire tout le monde. Mais personne n'est dupe : après 88 minutes l'an passé, Death sentence prend le relais pour promouvoir encore et toujours la peine de mort. Gerbant.
1/10
 
"Bienvenue au royaume du pisse-froid inculte qui est au cinéma ce que Philippe Manoeuvre est au rock" (© Trollman)
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