Affichage des articles dont le libellé est Thomas Lennon. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Thomas Lennon. Afficher tous les articles

27 avr. 2009

17 ANS ENCORE

Le point positif de 17 ans encore, c'est qu'il permet de passer 10 minutes avec Matthew Perry. Et puis hop, d'un coup d'un seul, le revoici qui retombe en enfance, et se retrouve avec la tête et le corps qu'il avait à 17 balais : ça, c'est Zac Efron, 22 ans en vérité, mais prêt à jouer éternellement les puceaux imberbes pour peu que ça fasse vendre des tickets, des calendriers et des pin's parlants chez les troupeaux de fans féminines qui s'accrochent à ses yeux vaguement bleutés. Rarement les adolescentes auront eu une idole aussi fadasse. Mais bref : comme Tom Hanks dans Big et un demi-milliard d'acteurs dans un demi-milliard d'autres films, voici donc l'adulte redevenu ado, l'occasion pour lui de changer quelques petites choses dans sa vie.
Réécrire son destin ? Se faire enfin une place au soleil ? Que nenni : si Mike O'Donnell profite bel et bien de cette régression inopinée, c'est uniquement pour tenter de remettre ses enfants dans le droit chemin. Son fils est un raté, sa fille sort (et couche ?) avec un futur beauf, et Mike va utiliser sa "nouvelle" apparence pour copiner avec eux et essayer de trouver un moyen de les remettre dans ce qu'il pense être le droit chemin. Soit une très mauvaise idée de scénario qui fait le film le plus pudibond et moraliste jamais tourné sur le sujet. On comprend la motivation du scénariste : que pour une fois l'adulte ne se serve pas de sa tronche d'ado uniquement pour rattraper sa jeunesse perdue. Malheureusement, la quête de ce père de famille ne crée aucune étincelle, et le fait qu'un jeune type mignonnet ait le mode de pensée d'un vieux con réac ne crée quasiment jamais de vraie situation comique. On attendait autre chose de Burr Steers, qui avec Igby proposait une vision autrement plus singulière de l'adolescence.
17 ans encore n'est donc qu'un simple véhicule pour prolonger encore un peu l'efronite aiguë qui s'est emparée de la planète. Trop kiffant, Zac qui joue au basket, kikoo, lol. Trop mortel, Zac qui drague de la MILF (car Mike essaie aussi de reconquérir sa femme), on peut même emmener sa mère si elle n'est pas trop futée. Pendant ce temps, Matthew Perry est relégué sur le banc de touche, et on attend désespérément son retour. Pas la peine de rester jusqu'au bout : il réapparaît une grosse minute, le temps pour le film de se terminer dans une avalanche de bons sentiments encore plus niais que tout ce qui précède.
2/10

(autre critique sur L. aime le cinéma)

7 juil. 2008

BALLES DE FEU

Et revoici Thomas Lennon et Robert Ben Garant, les deux affreux jojos de Reno 911, qui débarquent dans quelques salles avec un délire façon Shaolin ping pong. Sachant que l'auteur de ces lignes fut en son temps quatrième des championnats de l'Aisne de tennis de table en catégorie minime (la classe, hein ?), il devrait forcément produire un avis éclairé sur un tel film. Sauf que Balles de feu provoque surtout une terrible indifférence, tant les gags y sont vains et la petite balle blanche mal exploitée.
De délirant, le film n'a qu'un pitch hautement improbable, qui aurait dû être propice à un déferlement de blagues racistes, de gags bien stupides et autres joyeusetés. Dans l'ensemble, c'est surtout l'ennui qui prédomine, faute d'une veritable inventivité scénaristique et d'un acteur principal charismatique. Et puis il est toujours navrant de voir Christopher Walken se ridiculiser de film en film, comme s'il voulait se débarrasser coûte que coûte de son étiquette d'acteur intense et inquiétant. Heureusement que le quota féminin de Balles de feu vaut son pesant d'or, avec une Aisha Tyler des plus wahou et surtout une Maggie Q. donnant tout son sens au titre français (désolé), surtout lorsqu'elle tatanne le héros comme elle l'avait fait l'été dernier avec Bruce "McClane" Willis. Les amateurs de la belle peuvent se ruer sur un film qui lui ménage ses meilleures scènes. Les autres peuvent passer leur tour : il y a quand même d'autres lieux climatisés que le salles de cinéma.
3/10

26 juil. 2007

ALERTE À MIAMI : RENO 911!

À la base, une série TV de Comedy Central. Comme c'est le cas en ce moment de tout show ayant un minimum de succès, les auteurs de Reno 911 sont finalement passés au grand écran. Le résultat est exactement à la hauteur des attentes : très au-dessous de la ceinture, très mal filmé... mais assez drôle. Sorte de Bande Dehouf version US (et en mieux), la troupe de Reno 911 s'en donne à coeur joie dans une succession de sketches forcément inégaux, mais souvent hilarants, les auteurs étant parvenus à donner du rythme à leur film. Il se passe rarement 30 secondes sans qu'un gag ne survienne, et la sympathie dégagée par ces huit hurluberlus pousse inconsciemment à l'indulgence.
Le film aurait évidemment gagné à muscler sa mise en scène, mais le passage du petit au grand écran semble être d'abord motivé par la volonté d'aller s'ouvrir à d'autres audiences. C'est assez réussi, malgré le tout petit box-office du film en Europe : la popularité de la série est en train de croître peu à peu. Ponctué par les nombreuses apparitions de filles en toutes petites tenues (voire même sans tenue du tout), Reno 911 est une comédie idéale pour une soirée DVD entre couilles. Prévoir les fûts de Kro et les sachets King Size de chips goût barbecue.
6/10
 
"Bienvenue au royaume du pisse-froid inculte qui est au cinéma ce que Philippe Manoeuvre est au rock" (© Trollman)
© 2009 TOUJOURS RAISON.. Tous droits réservés
Design by psdvibe | Bloggerized By LawnyDesignz