3 juil. 2007

LONDON TO BRIGHTON

Londres : une prostituée et sa petite protégée d'à peine 12 ans sont contraintes de fuir après que leur rencontre avec un richissime client ait mal tourné. Poursuivies par un mac furibard, lui-même traqué par des vilains plus puissants que lui, elles prennent le train pour Brighton. London to Brighton raconte leur fuite en avant, alternant ce récit au présent avec des flash-backs expliquant progressivement comment on en est arrivé là. Mêlant drame social et thriller en forme de course-poursuite, le film épate par la cohérence de sa mise en scène et par sa noirceur constante. On n'est jamais bien loin de tomber dans le misérabilisme, et c'est sans doute là la limite d'un film qui flirte dangereusement avec les limites de la décence.
La construction du film laisse à penser assez rapidement qu'il va s'orienter vers une fin en forme de climax, éprouvante et salement marquante. C'est en effet le cas : les dernières scènes de London to Brighton sont pour le moins émouvantes, effectuant un chantage à l'émotion légèrement putassier mais diablement efficace, sa conclusion étant qu'il y a une grande différence entre responsable et coupable. Il faudra désormais que le metteur en scène Paul Andrew Williams soit encore plus vigilant à l'avenir quant au traitement de sujets aussi sensibles que la prostitution infantile.
7/10

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"Bienvenue au royaume du pisse-froid inculte qui est au cinéma ce que Philippe Manoeuvre est au rock" (© Trollman)
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