
On s'apprête donc à passer un moment plat et ennuyeux, jusqu'à ce que l'intrigue se débride enfin. Non pas que les gags deviennent subitement hilarants, mais le scénario trouve enfin sa raison d'être lorsque le squatteur mollasson du titre tente de recoller les morceaux dans un couple qui part en eau de boudin (et pas pour les raisons que l'on croit). Plus délirante, empreinte d'une vraie tendresse, la deuxième heure de Toi, moi... et Dupree est enfin le divertissement de bonne facture que l'on venait voir. Wilson en fait des caisses et use de son regard de chien battu avec un talent qui n'appartient qu'à lui, et si Dillon & Douglas n'arrivent définitivement pas à injecter de la fantaisie à leurs personnages, Kate Hudson se met à faire des étincelles. Et ce n'est pas simplement parce qu'elle multiplie les petites tenues...
Scène après scène, la qualité du film ne cesse de croître, jusqu'à un final tonitruant et pas loin d'être enthousiasmant. Tout le contraire de ce genre de comédie, qui d'habitude commence sur les chapeaux de roue pour finir sur les rotules. Résultat : la dernière impression laissée par ce Toi, moi... et Dupree est plutôt positive. Difficile cependant d'oublier une laborieuse première partie, qu'il faut voir comme une épreuve à passer avant de commencer enfin à se régaler.
6/10
Laissez le premier commentaire sur “TOI ET MOI... ET DUPREE”
Enregistrer un commentaire