
L'énorme originalité ici, c'est que le héros de Transylvania est une héroïne. Exit Romain Duris (tant mieux pour lui), welcome Asia Argento. À part ça, ceux qui ont déjà vu un Gatlif devineront sans peine ce qu'il s'y passe : il y a donc une quête mystique, des violons tziganes, du bourrage de gueule à l'alcool à brûler, les ravages de l'amour, de longs chemins boueux, et une frénésie qui tourne à l'hystérie. Ça a déjà été plus ennuyeux, mais ce n'est guère passionnant. Mais comme Asia Argento est une actrice agréable à suivre (un physique pas ingrat et un vrai tempérament de comédienne), on peut supporter sans trop s'énerver ce Transylvania déjà vu et qui pisse moins loin que son titre. On aurait voulu un arrière-plan draculesque, un semblant d'ambiguité fantastique, une ou deux canines pointues en arrière-plan. Las, c'était bien trop demander à un Gatlif tellement imbu de lui-même qu'il se contente de se regarder filmer. Reste à savoir où il posera sa caméra la prochaine fois. En Estonie? AU Turkménistan? On s'en fout un peu.
4/10
2 commentaires sur “TRANSYLVANIA”
Rob Gordon tu dois avoir de la merde dans les yeux pour faire une telle critique de ce filme...en plus c'est vraiment pas intelligent ce que tu dis
Tout à fait.
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