
Deux couples. Laurent couche avec la copine de François, son meilleur ami. D'où un imbroglio quiproquo-sentimental qui ne fait pas dans le genre neuf. Alors Ivan Calbérac insère par endroits des scènes musicales reprenant des standards, un peu comme dans
On connaît la chanson avec des chorégraphies en plus. Sauf que Calbérac n'est pas Resnais. Si
On va s'aimer était un disque, ce serait une de ces insupportables compilations en quatre CD avec un titre du genre "Méga Slow volume 4". Bruel, Cocciante, Montagné... rien ne nous est épargné. Et s'il apparaît une évidente volonté de réarranger des titres ô combien éculés, l'orchestration très très amateur fait sombrer chacune des scènes chantées dans le brouhaha pur et simple, avec la musique tonitruante pour couvrir les voix des interprètes. Bref, pour l'originalité, on repassera.
L'aspect musical étant le principal argument de vente du film, on sent déjà qu'
On va s'aimer a du plomb dans l'aile. Car niveau comédie romantique, Ivan Calbérac n'est pas non plus Richard Curtis. Enchainement de scènes prévisibles sans singularité, le film déroule tranquillement sa petite intrigue routinière sans que rien ne vienne franchement nosu réveiller. Quelques saillies humoristiques, et surtout l'interprétation des excellents Boisselier et Lellouche, évitent à
On va s'aimer de sombrer totalement. On sera plus réservé sur la prestation d'Alexandra Lamy, qui semble avoir du mal à se décoller de son étiquette "Un gars / une fille".
Après le mignonnet mais classique
Irène, Ivan Calbérac confirme un profond manque d'ambition et de carrure. S'il se redirigeait vers l'univers du téléfilm?
4/10
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