Tim Story revient avec une pleine cargaison de vannes et de situations foireuses, les gags potentiellement rigolos étant souvent désamorcés par la mièvrerie des interprètes (il faut absolument que Chris Evans arrête ce genre de rôle pour se consacrer à du plus solide, comme il l'avait si bien fait dans Sunshine ; il faut également que Jessica Alba et Ioan Gruffud arrêtent le cinéma). La mise en scène absolument transparente met idéalement en valeur des effets spéciaux tout juste corrects. L'audacieuse tentative de livrer un grand méchant en images de synthèse était gonflée, mais le surfe(u)r d'argent est aussi effrayant qu'une part de pizza. Quant à Julian McMahon, qui revient dans le rôle de Von Doom (Galactus en VF), il tend à confirmer qu'il n'a sa place que dans Nip/Tuck (attendez de le voir dans Prémonitions, vous allez rire). Pour le spectateur blasé, la courte durée du film (moins d'une heure trente) est une bénédiction, mais il faut bien reconnaître que cela nuit également au développement potentiel de l'embryon d'intrigue qui obstrue son milieu : à peine les problèmes exposés, ils sont résolus, et ni la tension (un bien grand mot) ni les méchants n'ont le temps de s'épanouir.
Reste à espérer que Tim Story arrête les frais et n'envisage pas un troisième volet ; les "numéro 3" étant souvent les plus mauvais, on n'ose même pas imaginer quel pourrait être le résultat.
3/10
1 commentaire sur “LES 4 FANTASTIQUES ET LE SURFER D'ARGENT”
La plus mauvaise et inculte critique de film du monde !
Rob a toujours raison, il est pisse-froid et il est inculte !!!
Ne lui en déplaise la mise en scène et le jeu des acteurs, il ne sait pas ce qu'est le "franglais" et le confond avec une traduction.
Il met sa mauvaise foi au service d'une critique de personnages qu'il ne connait pas : Non, le Surfer d'argent n'est pas le méchant du film, mais le héraut (si Rob sait ce que ce mot veut dire, sinon dictionnaire !) de Galactus. Il n'a pas vocation à être effrayant (Rob se trompe de genre de film) mais à porter la nouvelle de la venue de son maître Galactus qui n'a jamais été Von Doom (Fatalis en V.F.).
Merci monsieur Rob, qui au cinéma ce que Jean-Pierre Coffe est au Rock !!!
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