
On passera sur la franchouillardise de l'ensemble pour insister sur l'incroyable manque de rythme, sans doute le talon d'Achille d'un film déjà faiblard. S'il y a bien quelques moments savoureux et quelques scènes-clés pluôt bien ficelées, le reste ressemble à une simple opération de remplissage destinée à obtenir les cent minutes nécessaires à un film digne de ce nom. On n'attendait pas de Zeitoun qu'il se transforme en roi de l'ellipse et de la narration décomplexée, mais il aurait tout de même été appréciable que Le dernier gang ne ressemble pas à une simple juxtaposition de petits braquages et d'états d'âme vasouillards. Tant pis pour le duo Elbaz - Poésy, franchement bien : la France attend toujours son Romanzo criminale. Peut-on compter sur Mesrine?
4/10
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