Scary. Spuff. Sexy. Et maintenant, Big. Tant que l'ensemble des mots un peu fun de la langue anglaise n'aura pas été épuisé, nous sommes condamnés à voir encore et toujours arriver sur nos écrans ces movies parodico-bâclés. Au gré d'un film par an, égratignant (façon de parler) les derniers blockbusters en date, Aaron Seltzer et sa bande nous livrent ce qui se fait de moins drôle sur le marché (et il y a de la compétition).
Niveau d'écriture zéro, acteurs pensant que le second degré c'est faire des clins d'oeil à la caméra, réalisation indigne d'un mauvais téléfilm M6... Cinématographiquement, Big movie (encore plus que ses prédécesseurs) creuse si profond qu'on n'est pas loin de trouver du pétrole. Gags ineptes, ennui latent. Pas besoin d'être un génie pour se rendre compte de la nullité de l'ensemble ; dès le départ, de toute façon, Big movie partait très mal en choisissant bien mal ses cibles. Deux types de films sont ici parodiés : des comédies (qui, quoi qu'on en pense, sont mille fois plus drôles que ce qu'en fait Seltzer), et des navets (comme l'affreux Narnia, souvenir si douloureux qu'on n'a absolument aucune envie de se replonger dedans). Forcément, le résultat ne pouvait qu'être navrant.
Comment pourrait-on alors donner l'envie au spectateur lambda d'aller jeter un oeil du côté de Big movie (en dépensant 7 euros, pas en téléchargeant un quelconque screener)? Difficile. Quelques paires de seins. Carmen Electra nous refaisant la Mystique de X-Men. C'est à peu près tout. Sexy movie se justifiait à lui tout seul par la présence de Sophie Monk, chaudasse ultime qui a décuplé les ventes de DVD. Là, rien. Rien du tout.
0/10
DIAMANT BRUT
Il y a 1 jour
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