
Au début, c'est rigolo : en voix off (celle de Pierre Arditi), l'extra-terrestre s'interroge sur ces drôles d'objets (la capote, la télécommande) et sur certaines parades amoureuses ; là-dessus, il y a quelques commentaires assez rigolos. Le principe est toujours le même : après s'être intéressé à la question du préservatif dans le doc 'live', les savants E.T. balancent dans ce qui s'appelle la 'cage' une capote pour voir ce que vont en faire les captifs.
Le problème, c'est que ce concept aurait parfaitement convenu à un format court, mais que sur 1h30, c'est très répétitif et un peu longuet. D'autant que Werber n'a pas de point de vue de cinéaste (image très moche, cautionnée par l'étiquette 'documentaire') et moins d'imagination que dans ses bouquins. Pas étonnant que Claude Lelouch ait produit cet objet inédit mais atrocement raté : personne d'autre n'aurait accepté de financer un OVNI finalement aussi creux.
Il était évident dès le départ qu'un tel concept ne fonctionnerait pas très longtemps : pressé par la durée, Werber se contente de généralités sur les humains, et ne nous apprend rien sur nous-mêmes. C'est donc avec un ennui poli et une légère gêne que l'on subit un Nos amis les Terriens mou du bulbe et sans dimension. Qu'on apprécie ou pas la prose de Werber, on ne peut que souhaiter qu'il retourne bien vite à l'écriture.
3/10
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