Alors bon. Montag ne se déroule pas un lundi. À un moment, le héros n'est pas content car on ne lui a pas livré les bonnes fenêtres. L'héroïne porte des pulls vraiment très laids. À un autre moment, une fille s'évanouit puis se réveille. On apprend également qu'étaler de l'eau sur un mur n'aide pas à décoller le papier peint. Encore à un autre moment, il y a Ilie Nastase, qui joue un tennsiman roumain s'appelant David. Après, l'héroïne se met toute nue sur son lit et boit du champagne avec lui. Même qu'à un moment, l'héroïne va dans la forêt. Et un peu plus tard, à l'hôtel, elle mange de la viande froide en regardant un documentaire français sur le monde de la mode.
Aussi dynamique qu'un épisode de l'inspecteur Derrick, Montag n'est dont pas un film très rebondissant. Et pourtant, à condition d'être patient, le film d'Ulrich Köhler a de quoi retenir l'attention. D'abord parce que l'image, quand elle n'est pas trop austère (car "L'allemand est austère", © Thierry Roland), est magnifique (images de la forêt à tomber par terre). Ensuite parce que certaines scènes improbables transforment le film en un mini trip lynchéen. Enfin parce que la scène finale fait naître beaucoup de cruauté avec quasiment rien. Pas sûr qu'Ulrich Köhler ait grand chose à dire, mais il le dit avec un certain talent. Et Ilie Nastase a vraiment la classe.
6/10
DIAMANT BRUT
Il y a 1 jour
Laissez le premier commentaire sur “MONTAG”
Enregistrer un commentaire