
Tout le monde fait pourtant preuve de bonne volonté : bien qu'un peu lourdaud, Chabat semble se régaler à donner la réplique à la décidément excellente Charlotte Gainsbourg, visiblement ravie de casser son image. Mais, de personnages sous-développés en rebondissement surannées, Prête-moi ta main ne convainc décidément pas. Plus inspiré lorsqu'il donne dans la parodie (la mise en scène parfaite de Pamela Rose avait montré son aisance dans ce genre), Éric Lartigau manque de souffle dès que le film pourrait devenir un brin sérieux ou tendre.
Le plus bizarre avec ce Prête-moi ta main, c'est qu'au lieu de susciter une douce euphorie chez le spectateur, il a plutôt tendance à lui mettre le moral dans les chaussettes. Car le constat est des plus plombants : très entourés ou pas, nous ne sommes que des gens seuls, bien seuls, désespérément seuls. Gloups. Et malgré quelques répliques bien senties et un indéniable capital sympathie, le film nous plante en pleine dépression là où il aurait dû mettre du baume au coeur.
6/10
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