
Une demi-heure semble suffire pour se faire une idée de ce Poltergay : sinistre, craignos, vulgaire. Et puis, même s'il n'atteint jamais des sommets de drôlerie, le film trouve son rythme et marque enfin des points dans le registre "divertissement sympathique". Une fois son personnage habitué à ces visions improbables, Cornillac se calme et c'est nettement plus supportable. Pas de quoi applaudir à tout rompre, mais pas de quoi crier au scandale.
Et puis il y a Michel Duchaussoy, dont l'arrivée tardive dans l'intrigue donne un puch supplémentaire à tout le film. Son personnage, un exorciste plus sérieux qu'une pierre tombale totalement accro aux McFlurry, Chicken McNuggets, et autres délicieuses merdes de chez Ronald McDonald, est un régal. Du grand n'importe quoi, sans queue (hum) ni tête, à l'image d'un film qui trouvera plus facilement sa place à 20h50 sur TF1 que sur PinkTV.
4/10
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