Les fans hystérico-pixariens vont sans doute faire grise mine : dans Nos voisins, les hommes, pas de voitures qui parlent ni d'auto-références incessantes. Non, rien que des animaux affamés (et quelques crevures à deux pattes, également). On connaît la chanson, mais elle est pourtant efficace : au travers d'un raid destiné à faire une razzia de bouffe, nos amies les bêtes (menées par Riton le raton et Verne la tortue) vont découvrir le monde cruel des humains. Au passage, Nos voisins les hommes aura soigneusement mis en pièces l'american way of life à travers l'obsession de la bouffe, la paranoia galopante, le culte de l'auto-défense...
Tout ceci reste évidemment inoffensif, mais ce n'est pas bien grave : le but premier est de faire marrer les gosses, et c'est plutôt réussi. Il y a suffisamment de personnages un peu barrés pour amuser la galerie. Et si la morale finale est très attendue et complètement lisse, on s'en fiche un peu car car on n'attendait pas beaucoup plus d'un dessin animé Disney. Pas grand chose à dire non plus sur l'animation, pas éblouissante mais franchement correcte. Il faut dire que le scénario (qui se déroule entièrement de part et d'autre d'une palissade) n'était pas vraiment propice à une débauche d'effets et de décors féériques.
Côté doublage français, c'est assez douloureux à dire, mais Laurent Gerra est très bien en tortue sage et frileuse. Face à lui, Clovis Cornillac n'est pas mal non plus. À l'heure où les centres aérés vont forcément organiser une sortie cinéma, Nos voisins les hommes aura l'avantage de séduire les petits sans ennuyer les monos.
7/10
LA PLUS PRÉCIEUSE DES MARCHANDISES
Il y a 7 heures
3 commentaires sur “NOS VOISINS, LES HOMMES”
on dit Animateur Rigolo!!! les mono c'est fini. Avant de faire des allusions débiles faut se renseigner un peu. Animateur c'est un métier ça s'improvise pas c'est comme critique.
Ça valait la peine d'être précisé. Il faut dire que je ne vais plus en colo depuis que je suis passé en 6ème l'an passé. Désolé.
Alala la colo. Sinon les enfants ont adorés. les doublages restent quand même limites
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