16 mai 2006

LES AIGUILLES ROUGES

Naturalisme et nostalgie sont les deux mots d'ordre des Aiguilles rouges. Le film suit 8 louveteaux livrés à eux-mêmes dans l'ascension d'une montagne pas commode, sur fond de guerre d'Algérie. Evidemment, les tensions sont légion, pour des histoires de filles, de famille ou de fierté.
Les aiguilles rouges semble tout droit sorti des années 70 : tout semble un peu vieillot, du cadre aux décors (la reconstitution d'une salle de cinéma sent la peinture encore fraîche). En revanche, le film possède une très jolie lumière, qui cadre parfaitement avec l'heure de la journée (lorsque les jeunes gars sde lèvent à six heures du matin, on y croit vraiment).
D'un scénario pas folichon, Jean-François Davy tire un film sans bavures, pas transcendant pour deux sous mais profondément honnête et sincère. Par moments, on ne peut s'empêcher d'être agacé par ses comédiens de poche, tentant quasiment tous de tirer la couverture à eux. La palme de l'insupportable est décernée ex aequo à Jules Sitruk, en pleine mue, et Jules Angelo Bigarnet, la tête à claques de Malabar princess (entre autres). On notera en revanche la bonne prestation de Damien Jouillerot, regard flippant et désespéré à la fois, le seul à injecter un peu d'âme dans un film vraiment trop vieille France.
3/10

Laissez le premier commentaire sur “LES AIGUILLES ROUGES”

 
"Bienvenue au royaume du pisse-froid inculte qui est au cinéma ce que Philippe Manoeuvre est au rock" (© Trollman)
© 2009 TOUJOURS RAISON.. Tous droits réservés
Design by psdvibe | Bloggerized By LawnyDesignz