Après douze ans de taule pour avoir tripoté des petites filles, Walter tente de se réinsérer. Un job, un appartement, quelques soutiens (un patron et un beau-frère)... Pas facile. D'autant que pédophile un jour, pédophile toujours. Et Nicole Kassell de nous offrir une chronique trop lisse pour être honnête. Un projet pareil nécéssitait d'avoir une bose dose d'audace et de cran (on ne dira pas de couilles sous peine de passer pour misogyne). Hélas, n'allant pas au-delà de la surface des choses, Kassell tricote un canevas de scènes attendues (les réactions des collègues face au passé de Walter, la tentation de la petite fille) et de symboles lourds et racoleurs (le ballon rouge omniprésent, la présence d'une école primaire sous la fenêtre de l'apaprtement). Jusqu'à une conclusion honnête mais sans éclat. Grosse consolation : Kevin Bacon n'a pas son pareil pour jouer des personnages mi-figue mi-raisin. Inspirant à la fois le dégoût et la compassion, il livre une prestation de haute tenue qui sauve The woodsman de la banalité la plus totale.
4/10
DIAMANT BRUT
Il y a 7 heures
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