Papa Jack et fifille Rose vivent isolés dans leur jolie maison. Rose est une gentille jeune fille, preque une jeune femme, un peu autiste sur les bords, mais rien de grave. Rien de grave jusqu'à ce que Jack invite Kathleen, son amoureuse à mi-temps, à venir s'installer chez eux avec ses deux fistons. Dès lors, ça dérape. Et Rebecca Miller (fille de Henry, et femme d'un certain DDL, qui joue dans le film) de nous offrir un conte tragique qui tente de relier Irving et Nabokov. Le résultat est assez moyen : il y a quelques scènes vraiment déchirantes (Jack avouant sa défaite contre l'invasion de la vie urbaine), mais il y a aussi beaucoup trop de mélo, et un traitement de l'inceste vraiment trop tolérant (à en croire Miller, ce serait presque une belle chose, une étape logique de la vie d'une jeune fille). Le côté flou du message vient sans doute de la maladresse de la réalisatrice : on sent qu'elle a plein de choses à raconter mais qu'elle ne sait pas comment. Alors les genres s'entremêlent, les tonalités se recouvrent, et le spectateur reste en plan, complètement paumé dans ce mille-feuilles de sentiments troubles. Heureusement, il y a les acteurs. Day-Lewis, toujours impeccable, étant éclipsé par la toujours fabuleuse Catherine Keener.
4/10
DIAMANT BRUT
Il y a 1 jour
2 commentaires sur “THE BALLAD OF JACK AND ROSE”
Juste une petite correction: Rebecca Miller est la fille de l'écrivain Arthur Miller et non de Henry Miller.
Sinon bravo pour votre blog!
Honte sur moi!
Merci pour la correction et pour le gentil compliment.
À bientôt.
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