17 nov. 2005

MANDERLAY

Revoici tonton Lars dans le costume qu'il aime tant endosser depuis quelques films : celui d'un racoleur qui se prend pour un vengeur masqué. Manderlay est la suite de Dogville, et ce n'est pas franchement mieux. Euphémisme : Von Trier va encore plus loin dans l'esthétoc et la provoc à deux balles. Le film raconte tout et son contraire sur l'esclavage, la condition de l'homme (et en particulier celle de l'homme noir), la liberté, la servitude. Au final, impossible de capter le message de Von Trier tant le propos est brouillon et franchement trouble. C'est à se demander si Manderlay n'est pas un appel à la violence urbaine : apologie de la loi du talion et de la peine de mort, évocation de l'esclavage comme une chose belle, digne et respectable. Et ce n'est pas la mise en scène, vachement jolie dans Dogville, qui sauvera les meubles : ici tout est de plus en plus empesé. Et la sempiternelle voix off n'arrange rien du tout. Tout comme les images du Ku Klux Klan qui concluent le film (remarquez, Dogville, c'étaient des déportés et des nazis). Reste la jolie frimousse de Bryce Dallas Howard, bien plus agréable à voir jouer que Nicole "regardez-comme-je-suis-forte-et-belle-dans-les-rôles-de-composition" Kidman.
3/10

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"Bienvenue au royaume du pisse-froid inculte qui est au cinéma ce que Philippe Manoeuvre est au rock" (© Trollman)
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