
Au bout de cinq minutes de film, on sait déjà exactement ce qu'on va voir. Un blockbuster à la con, entre Tueurs nés pour la charge pachydermique contre les médias, Revolver pour les aphorismes pourris du genre "face tu vis, pile tu meurs" et Man on fire pour l'insupportable style pseudo-expérimental du moins doué de la famille Scott. Maelstrom d'influences mal digérées, Domino se distingue par l'incapacité de son réalisateur à comprendre qu'on ne filme pas toutes les histoires de la même façon. Qu'il fasse demain une biographie de Sainte-Thérèse de Lisieux ou une comédie avec Adam Sandler, on a la forte impression que Scott continuera à filmer de cette manière, c'est-à-dire n'importe comment. Le plus douloureux, c'est quand même qu'autant d'acteurs de qualité viennent se fourvoyer dans ce genre de mixture infâme, complaisante et racoleuse. Si ce film est un domino, alors c'est le double zéro.
1/10
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