11 oct. 2005

IL ÉTAIT UNE FOIS DANS L'OUED

Après une grosse boulette à 100 millions nommée Le raid, Djamel Bensalah revient à des ambitions plus modestes, et c'est tant mieux. Il était une fois dans l'oued conte l'histoire de Johnny Leclerc, franco-français persuadé d'être un véritable algérien, et qui devient le premier clandestin à partir de France pour aller en Algérie. La surprise, c'est qu'au lieu de la comédie à gros gags bien gras (un peu comme Timsit l'avait fait avec l'hallucinant L'Américain), Bensalah privilégie une gentille étude de caractères, riant avec ses personnages mais pas contre eux, avec un petit fond d'intensité dramatique qui le rapproche des premières "comédies ethniques" de Thomas Gilou. À la tête du film, si Julien Courbey évoque un sympathique sous-Michel Blanc, c'est surtout David Saracino qui crève l'écran. On sent un type vrai, ni trop paumé ni trop confiant, qui donne au film une jolie humanité. Il était une fois dans l'oued ne révolutionnera pas le cinéma, mais il remet Bensalah à sa place : celle d'un auteur sympathique, sans prétention, et pas trop con. Idée confirmée par ses paroles après le film (car j'ai eu l'honneur suprême d'être invité à l'avant-première du film, en présence de Bensalah, Saracino et le jolie Karina Testa) : humilité et sympathie sont de mise.
5/10

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"Bienvenue au royaume du pisse-froid inculte qui est au cinéma ce que Philippe Manoeuvre est au rock" (© Trollman)
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