"Aucune image de ce film n'a été accélérée".
L'avertissement qui ouvre le film a beau provoquer l'hilarité chez les spectateurs, il trouve toute sa légitimité dès les premières images du film. Clowing ou krumping : de nouvelles danses qui secouent vegra d'chez vegra. Le photographe David LaChappelle fait de bien jolies images qui ravissent l'oeil, mais Rize n'est pas pour autant un simple catalogue arty se contentant de surfer sur les dernières tendances. Le film livre un discours à la porté sociologique limitée mais efficace : si les héros du film n'étaient pas devenus danseurs, ils feraient partie d'un gang ou seraient déjà morts. En même temps, tout ne va pas pour le mieux dans leur petit monde : rivalités, piques et coups bas commencent à fleurir, bien loin du 100% bon esprit prôné au début. Quant à la morale ("l'espoir fait vivre"), elle tourne un peu en rond et nous prive de l'essence même du krump : nous, ce qu'on veut, c'est bouffer un max de danse pour en prendre plein les yeux. Alors on sort de Rize un brin frustré mais quand même très charmé. Et on rentre chez soi en trémoussant son popotin, en sachant très bien qu'on arrivera jamais à la cheville des protagonistes du film.
7/10
Les Meurtres zen, Netflix
Il y a 5 heures
1 commentaire sur “RIZE”
agree
& enjoy
;)
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