13 juil. 2005

MINDHUNTERS - PROFESSION PROFILER

Soyons francs : c'est avec l'envie de me poiler un peu pendant ce bien morne été que je suis allé voir le film de l'ami Renny Harlin. Pour donner des exemples récents, le film est un mélange de Identity et Peur bleue, avec de légers relents de Destination finale. Comme prévu donc, tout est extrêmement improbable, la psychologie des personnages (pourtant créés par Wayne Kramer, le pas mauvais réal de Lady chance) est franchement nase... Et donc, Mindhunters devient purement jouissif. Ce n'est pas 100% nul (d'autant que je trouve la réalisation de Harlin bien meilleure que sur ses autres films), mais c'est un régal de déjà vu faussement original. Le spectateur se trouve pile sur la ligne médiane entre le chef d'oeuvre du polar et le gros nanar définitif. C'est pas terrible, mais on en redemande. Plus c'est gros, mieux ça passe. Encore. Et encore. Et encore. Qui est le coupable? On s'en branle. Bon, on a un tout petit peu envie de le savoir quand même, et surtout comment tout cela va être amené (et on n'est pas déçu, question gros sabots) (d'ailleurs, vous voulez savoir qui est coupable? cliquez , pour voir). Nan, ce qui est passionnant dans Mindhunters, c'est cet art de la surenchère et de la tentative de surprendre à tout va (il faut se faire à l'idée que, comme dans Peur bleue, n'importe quel personnage peut disparaître au bout de 31 minutes de film, même Christian Slater... C'est donc un mauvais film, mais si Harlin en refait un comme celui-là demain, j'y cours. C'est encore mieux que de prendre des amphèts. Et la morale est franchement cool : fumer tue ; Renny provoque des attaques acides ; les dominos ça tue aussi... Le pied, quoi.
4/10

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"Bienvenue au royaume du pisse-froid inculte qui est au cinéma ce que Philippe Manoeuvre est au rock" (© Trollman)
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