Un concert de louanges. Une rivière d'émotion. Une pluie de roses. C'est ce qu'ont offert la critique et le jury du festival de Berlin à Still life, film chinois de Jia Zhang-Ke. Tant mieux pour le metteur en scène, tant mieux aussi pour ces spectateurs transportés par le film. Tant pis pour les autres. Still life peut aussi provoquer une somnolence permanente, des baillements à répétition, un ennui mortel. L'image a beau être assez belle (rien de renversant non plus), rien n'accroche l'oeil ni l'esprit. Les deux histoires à peine entrecroisées par le réalisateur sont d'une banalité affligeante, mais, racontées comme elles le sont, elles semblent atrocement compliquées et on finit par ne plus savoir qui est qui. Alors on retombe dans la léthargie la plus profonde, regardant autant sa montre que l'écran.
Cette fois, le snobisme ne passera pas par moi.
3/10
DIAMANT BRUT
Il y a 22 heures
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