J'invente rien possède un énorme capital sympathie. D'abord grâce à ses fougueux interprètes : le couple formé de Kad et Elsa Zylberstein est une belle idée de casting qui donne le sourire. Il y a ensuite le scénario de Michel Leclerc, un truc un peu approximatif, un peu en toc, mais dont le côté brouillon possède un vrai charme (on pourrait dire la même chose à propos de la mise en scène). C'est franchement drôle, fantaisiste, et lorsque ça bascule dans le surréalisme sur la fin, c'est un peu raté, mais on s'en fiche. On n'aurait jamais pensé pouvoir apprécier un film dont le vrai héros est une "Poignette" (©), un petit morceau de bois pour ne pas se faire cisailler les doigts par les sachets en plastique. Et pourtant, ça fonctionne.
Dans le genre, J'invente rien fait penser au récent Essaye-moi de Pierre-François Martin-Laval pour l'aspect bricolo-sentimentalo-maladroit, mais en mieux car moins bébête et plus sincère. Un film dans lequel on retrouvait déjà Kad Merad, acteur étonnant, dont on oublierait presque qu'il y a quelques années encore, il jouait aux Action Man sur le plateau de Jean-luc Delarue. Acteur à suivre. Réalisateur à suivre. Film à voir.
7/10
Laissez le premier commentaire sur “J'INVENTE RIEN”
Enregistrer un commentaire