1 juil. 2007

OCEAN'S THIRTEEN

Entre Ocean's eleven et Ocean's twelve, nos gentlemen cambrioleurs étaient bizarrement passés du statut de génies de la fauche (plans millimétrés, malice à toute épreuve) à celui de branquignols dansant sur un pied (croiser les doigts pour que ça marche, compter sur les copains pour vous sortir du pétrin). Résultat : un profond changement de style, le côté élégant mais guindé laissant place à une décontraction excessive et jubilatoire. Ocean's thirteen poursuit allègrement dans cette veine.
Qui a détesté le Twelve passera très vite son chemin ; chez les autres, ce joyeux cocktail de n'importe quoi pourrait faire des ravages. On n'est plus dans un film de cambriole, mais une fois de plus dans le film de pote le plus décomplexé qui soit. Il y a à boire et à manger dans cet océan de saynettes plus ou moins bien reliées entre elles ; mais comment résister à une troupe de mecs qui ont la classe, le sourire aux lèvres, et le mot pour rire? À condition de faire abstraction du paquet de scènes inutiles ou un peu plates qui ponctuent le film, Ocean's thirteen est un nouveau divertissement euphorisant, certes moins affûté que le précédent, mais diablement sympathique quand même. On ne sait pas bien à quoi (ou plutôt à qui) correspond le "thirteen", mais on s'en cogne. Face à la petite bande habituelle (étonamment dépourvue de femmes), Al Pacino livre un grand numéro parfaitement pacinesque, s'inscrivant pile dans le ton du film. Cerise sur le gâteau du meilleur numéro 3 de l'année (faut dire que les reretours de l'homme araignée, du pirate maniéré et de l'ogre péteur ne constituaient pas vraiment des concurrents sérieux).
7/10

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"Bienvenue au royaume du pisse-froid inculte qui est au cinéma ce que Philippe Manoeuvre est au rock" (© Trollman)
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