27 juil. 2007

MOTEL

Malgré le jeu sur l'affiche, Motel, c'est pas mortel. C'est l'exemple même du thriller tout mou dont on ne peut rien dire (sous peine de rendre sa première moitié absolument inutile) et dont, en plus, on ne peut rien dire (car une fois la "révélation" du milieu effectuée, la suite n'a plus guère d'intérêt). Hum hum.
On commence avec le couple Beckinsale-Wilson, paumé en pleine nuit sur une route de campagne, et qui finira par se réfugier dans le motel le plus proche. La mise en place, assez longue, n'est pas fondamentalement désagréable, même si on a déjà vu ça mille fois ailleurs. À l'arrivée au motel, Nimród Antal s'amuse pendant une petite dizaine de minutes à rendre son hommage personnel au Psychose d'Alfred Hitchcock. Le réceptionniste moustachu (interprété par Frank Whaley, celui qui bégaie des "quoi" dans Pulp fiction) n'a pas le charme flippant d'un Norman Bates, et la comparaison s'arrête là.
À mi-film arrive donc la bifurcation attendue ; dès lors, Antal plonge la tête la première dans un thriller convenu mais bien exécuté, pas vraiment aidé par un duo d'acteurs assez peu énergiques. On se désintéresse un peu du destin de chacun, et la fin, terriblement molle, n'arrange pas vraiment les choses. Le réalisateur de l'étrange Kontroll n'a pas vraiment réussi son passage au gros budget.
4/10

Laissez le premier commentaire sur “MOTEL”

 
"Bienvenue au royaume du pisse-froid inculte qui est au cinéma ce que Philippe Manoeuvre est au rock" (© Trollman)
© 2009 TOUJOURS RAISON.. Tous droits réservés
Design by psdvibe | Bloggerized By LawnyDesignz