19 avr. 2007

SHOOTER - TIREUR D'ÉLITE

Après une intro classique (comment faire naître un traumatisme déchirant chez le héros du film), Shooter commence plutôt bien. Pendant une vingtaine de minutes, on a l'impression de se trouver dans un véritable jeu de stratégie, un "24 heures chrono" express où tactiques millimétrées et trahisons insoupçonnées s'enchaînent à vitesse grand V. La fonction de tireur d'élite, semble tenir son film. Et puis Shooter - tireur d'élite devient assez vite un simple film d'action, délicieusement bourrin mais décevant par rapport aux promesses de départ.
Shooter, c'est le genre de film dans lequel toutes les femmes, qu'elles soient secrétaires du FBI ou infirmières, sont des petites bombasses qui offrent leurs décolletés à la vision du grand public dès qu'elles ont cinq minutes. Ça donne une idée du genre de film : pas désagréable mais pas franchement respectable. Mark Wahlberg imite très bien Wesley Snipes (il fera même Charles Bronson en fin de course). Les fusillades font plein de bruit, les méchants sont vicieux, et le héros est vraiment trop fort (il peut buter trente types surentraînés à lui tout seul rien qu'en préparant vite fait une tactique militaire). Mouais.
Sur la fin, quand Marky Mark n'est vraiment pas content parce que la vie est trop injuste, il se met à défourailler tous les vilains méchants qui ont échappé à la justice. Quitte à balancer un type à travers un plafond, à mettre du sang partout puis à faire exploser une baraque pour bien foutre la rage à tout le monde (façon Charles Bronson, donc). Ensuite, il prend sa voiture et part vers d'autres horizons avec une nénette canon canon (l'infirmière, rappelez-vous). C'est un peu con? Oui. Mais c'est quand même un peu bon.
4/10

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"Bienvenue au royaume du pisse-froid inculte qui est au cinéma ce que Philippe Manoeuvre est au rock" (© Trollman)
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