24 mars 2007

GOLDEN DOOR

Après le triomphe du mauvais Respiro, voici une nouvelle occasion pour Emmanuele Crialese de réaliser un succès populaire. Golden door a tout pour toucher la masse : sujet tire-larmes, actrice à la mode (la Gainsbourg, largement moins bonne que d'habitude), poésie visuelle frelatée. Avec de tels "atouts", difficile d'attirer autre chose que l'enthousiasme d'un public avide de sensations pures.
Evidemment, Golden door n'a pas grand chose d'un bon film. A part une dernière demi-heure drôle, grave et assez maîtrisée, le film de Crialese est une longue complainte franchement molle qui s'épanche sur la dure condition d'immigrant. C'est évidemment incontestable, mais c'est surtout insupportable de démagogie. On croule sous des tonnes de glucose. Les intentions sont louables, mais le traitement réduit tout en poussière. Entre deux plans misérabilistes, Crialese injecte quelques images surréalistes (légumes géants et compagnie) qui peuvent séduire les plus influençables mais qui n'ont foncièrement aucun intérêt. Reste heureusement cette fin, qui permet au film de rester sur une dernière impression assez positive. C'est quand même beaucoup de bruit pour rien.
3/10

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"Bienvenue au royaume du pisse-froid inculte qui est au cinéma ce que Philippe Manoeuvre est au rock" (© Trollman)
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