
Evidemment, Golden door n'a pas grand chose d'un bon film. A part une dernière demi-heure drôle, grave et assez maîtrisée, le film de Crialese est une longue complainte franchement molle qui s'épanche sur la dure condition d'immigrant. C'est évidemment incontestable, mais c'est surtout insupportable de démagogie. On croule sous des tonnes de glucose. Les intentions sont louables, mais le traitement réduit tout en poussière. Entre deux plans misérabilistes, Crialese injecte quelques images surréalistes (légumes géants et compagnie) qui peuvent séduire les plus influençables mais qui n'ont foncièrement aucun intérêt. Reste heureusement cette fin, qui permet au film de rester sur une dernière impression assez positive. C'est quand même beaucoup de bruit pour rien.
3/10
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