Ça commence comme un calvaire. Nancy Meyers propose les histoires croisées de deux jeunes femmes qui ne se connaissent pas mais partagent les même souffrances les hommes, tous des bâtards) et la même solitude. Hystérie, surjeu, larmes de crocodile, bavardages incessants : si la première heure de The holiday ressemble à des vacances, alors elles se déroulent certainement en enfer. Envie de foutre des claques à Cameron Diaz, envie de secouer cette pauvre Kate Winslet, envie de quitter la salle.
Que les chiennes de garde passent leur chemin, elles risqueraient de prendre la mouche : si The holiday finit par devenir un spectacle sympathique et plutôt mignon, c'est uniquement grâce aux hommes. Quand ceux-ci entrent en scène, ils apportent la fraîcheur dont on manquait cruellement depuis le début. Il y a d'abord Jude Law, play-boy attachant et effronté ; Eli Wallach, de plus en plus vieux mais toujours aussi savoureux ; et surtout le grand Jack Black, inattendu dans un film de ce genre, mais dont les mimiques et l'énergie apportent beaucoup au film. Grâce à ces trois-là, on peut enfin s'amuser un peu ; et même si The holiday n'a rien de follement original, si l'happy end est un peu forcée, la dernière impression laissée par le film est bien meilleure que l'état d'accablement dans lequel nous avait laissé le début.
4/10
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