Happy feet était annoncé comme LA comédie d'animation à ne pas rater, un petit moment de fraîcheur et d'hilarité aussi bien destiné aux sales mioches qu'à leurs chers parents. Il est vrai que voir des manchots empereurs swinguer sur la banquise faisait vraiment envie, surtout quand c'est le réalisateur de Babe et de Mad max qui s'y colle.
Mais, ô surprise : Happy feet n'est pas une comédie. Après avoir été attendri cinq minutes par les bébés manchots cherchant leur chanson d'amour, on atterit brutalement dans un océan de morosité doublé d'une leçon d'écologie et d'une fable sur la différence. Et là, le temps semble long, très long. Pendant près d'une heure cinquante, Happy feet suit Mumble, un manchot pas comme les autres (il ne sait pas chanter et préfère les claquettes). Des gags? Presque pas (heureusement qu'il y a les manchots métèques). De l'aventure? Bof. Le film consiste surtout à suivre l'anti-héros errer comme une âme en peine, sans doute à la recherche d'un psy ou d'un tube de Prozac. Baillements. Cruelle déception. Argh.
Vers la fin, Miller s'oriente vers ce qui était visiblement l'objectif masqué de son film : montrer que l'être humain est un salaud de pollueur, une ordure de geolier qui se contrefout de l'écosystème et préfère bouffer du poisson plutôt que nourrir les pauvres manchots. Bon, certes. Mais avait-on besoin d'un film aussi transparent, lent et ennuyeux pour comprendre tout cela?
2/10
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