3 mai 2006

ANTARTICA, PRISONNIERS DU FROID

Que retiendra l'Histoire du film Antartica? Eh bien, pardi, que c'est hier soir, en quittant la salle du film, que j'ai perdu mon portefeuille. Qu'on se rassure, je l'ai retrouvé il y a quelques heures. Il n'y a aucune chance que les gentils gens qui l'ont restitué me lisent, mais merci à eux quand même (je vous en veux même pas de m'avoir piqué 10 euros et un ticket-resto, j'aurais fait pareil).
Malheureusement pour Frank Marshall, son film ne rentrera pas dans les annales, c'est bel et bien cette mésaventure désagréable que je retiendrai du film. Pourtant, Antartica a plus d'une qualité. Venant d'un type comme Marshall, producteur ayant également réalisé d'affreux navets (on ne citera que Congo), on n'attendait qu'un mauvais film de plus, une production Disney sans saveur et sans passion. Mais voilà : Marshall surprend son monde. Après une première partie classique mais extrêmement efficace (l'épopée d'un scientifique, de son guide et de huit chiens de traineau pour aller récupérer un bout de météorite mercurienne en plein Antarctique), Antartica se transforme en véritable survival animalier.
Inspirée d'une histoire vraie, la deuxième partie du film raconte comment, grâce à leur bravoure et à leur intelligence surhumaine, une bande de chiens est parvenue à survivre, seule au milieu de nulle part, pendant près de six mois. On n'a jamais vu des animaux être si bons comédiens, et leur histoire touche et fait frémir (car les huit ne survivront pas). Les images magnifiques de Marshall (qui sait éviter le documentaire National Geographic) font le reste. Parallèlement, et c'est sans doute là le côté le plus faible du scénario, on suit le fameux guide (joué par un Paul Walker meilleur que d'habitude) tout tenter pour lancer une mission afin de secourir ses chiens. Un peu mélo, cette partie était évidemment nécesaire, et comme son traitement est relativement correct, on marche.
Qui dit histoire vraie et film Disney dit inévitablement happy end, musique triomphante et bons sentiments à la pelle. Il n'empêche, qu'au pays des films d'aventure tous publics, Antartica a sa place. Et même si je ne m'en souviendrai pas pour les bonnes raisons, il restera toujours au fond de mon crâne.
7/10

Laissez le premier commentaire sur “ANTARTICA, PRISONNIERS DU FROID”

 
"Bienvenue au royaume du pisse-froid inculte qui est au cinéma ce que Philippe Manoeuvre est au rock" (© Trollman)
© 2009 TOUJOURS RAISON.. Tous droits réservés
Design by psdvibe | Bloggerized By LawnyDesignz