LE CACTUS

Le tandem Munz/Bitton a le vent en poupe. Après le succès des 2 premiers Vérité... et l'agréable Ah! Si j'étais riche, ils s'imposent à présent comme les dignes héritiers de Francis Veber. Le cactus aurait très bien pu s'appeler Les compères ou La chèvre. Le duo Cornillac/Elbé, plus équilibré, remplace avantageusement la paire Depardieu/Richard. On ne rit pas excessivement souvent, mais le moment est plaisant. C'est toujours agréable de voir une comédie bien écrite, bien filmée, délicieusement jouée, qui sait qu'une comédie peut être dynamique sans présenter des explosions à tire-larigot. Et puis il y a Alice Taaaaaaaaarghglioni, piquante (comme un cactus, ah ah), longue en jambes et ronde en bouche. Le cactus, qui impose sa filiation veberienne en offrant un rôle bien perché à Pierre Richard, détendra gentiment les foules en cette affreuse période de fêtes stressante à souhait.
5/10