16 oct. 2005

TERRAIN D'ENTENTE

Acte 1 : il y a dix ans, l'Anglais Nick Hornby sort un roman nommé Fever pitch (Carton jaune en VF), compilation des souvenirs d'un instituteur supporter inconditionnel d'Arsenal (un club londonien de football, pour ceux qui l'ignoreraient) qui se voit contraint de choisir entre fuir l'amour de sa vie et rater de temps en temps un match de son équie favorite.
Acte 2 : en 1997, le Britannique David Evans adapte le bouquin sous le même titre, avec l'escellent Colin Firth dans le rôle principal. Sortie confidentielle mais film de qualité (le meilleur film sur le foot, disent ceux qui s'intéressent de près au dossier).
Acte 3 : en 2003, les frères Farrelly décident d'adapter à nouveau le livre de Hornby, à une infime modification près : exit le football, bonjour le base-ball (et l'équipe des Red Sox, souvent placée, mais encore jamais gagnante). Petites modifications de dernière minute : en 2004, les Red Sox ont enfin gagné le championnat annuel, d'où quelques aménagement à apporter à l'intrigue. Et voilà, le film sort sous le titre de Terrain d'entente (toujours Fever pitch en VO).
Le résultat? Une comédie romantico-farrellienne, c'est-à-dire un mélange de bons sentiments un brin sirupeux et d'allusions grivoises. On peut préférer Colin Firth à son remplaçant Jimmy Fallon, mais rien ne remplacera jamais le sourir coquin de Drew Barrymore. Les Farrelly poursuivent dans la veine de L'amour extra-large et Deux en un : moins de trash, plus de sucre. C'est à la fois plus touchant, mais moins immédiatement séduisant.
5/10

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"Bienvenue au royaume du pisse-froid inculte qui est au cinéma ce que Philippe Manoeuvre est au rock" (© Trollman)
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