24 oct. 2005

LES PARRAINS

Je crois que ça y est : voilà la dernière contribution de feu Jacques Villeret à l'industrie cinématographique. Et c'est assez dommage : depuis quelques films, on voyait s'épanouir un acteur qui semblait avoir enfin compris qu'il y a des rôles à interpréter autres qu'un François Pignon ou un fermier. Et donc, voici Les parrains, sympathique film de gangsters franchouilles, à la Sauce Georges Lautner. Se voulant comme un hommage au genre (il n'y a qu'à voir le générique, le cadrage et les couleurs très sixties), Les parrains ne pourra donc être accusé par personne de copier ses prédécesseurs dans les grandes lignes. L'intrigue, si elle a oublié d'être bête, n'est pas le plus intéressant du film. Nan, ce qui attire le plus, c'est cette complicité visible du trio Villeret-Lanvin-Darmon, dont la partie qui est toujours vivante aime à souligner qu'elle a quasiment tout réécrit sur le tournage pour éviter le navet. Faut dire que ces trois types-là pourraient jouer Hamlet ou lire le bottin que ça nous ferait marrer quand même. Pas beaucoup de substance donc, mais quelques dialogues qui fusent et nous font regretter la belle époque de Tonton Audiard.
4/10

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"Bienvenue au royaume du pisse-froid inculte qui est au cinéma ce que Philippe Manoeuvre est au rock" (© Trollman)
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