Eh bien, mes aïeux, voilà l'un des films l'es plus flippants qu'il m'ait été donné de voir en salles. The descent est un film de nanas (le seul personnage masculin a un temps de vie très limité), mais c'est loin d'être pour les gonzesses. Un an après un tragique accident de voiture, Sarah part faire de la spéléo avec cinq copines. Forcément, ça va mal tourner.
Première constatation : le sentiment d'oppression n'a jamais été aussi bien rendu sur grand écran. Au travers de galeries moins épaisses que moi, de cavités boueuses et noires, Neil Marshall nous prive de notre oxygène en deux temps trois mouvements, alors que rien de grave ne s'est encore produit dans la grotte. En sortant du film, on est content de revoir la lumière du jour et de pouvoir respirer une grosse goulée de gaz d'échappements.
Deuxième constatation : on n'est pas dans un film qui fait sursauter toutes les quatre secondes. Beaucoup plus vicieux que ça, Marshall préfère installer une ambiance étouffante (et pas seulement à cause des espaces réduits). Résultat : on a la trouille à chaque instant, même si on ne sait pas trop de quoi on flippe. Tout à coup, on sait : lorsque ça tourne au vinaigre, on a peur que les six filles restent enfermées à vie (et nous avec). La peur va crescendo, avec l'arrivée d'un élément extérieur franchement terrifiant. Et puis, pire encore, on n'a plus peur seulement pour les personnages, mais on a peur des filles elles-mêmes. C'est purement génial. Si l'homme est un loup pour l'homme, la femme est une louve puissance mille.
Finalement, l'inutile twist final n'agace même pas : on a eu son compte de pétoche, et une seule envie, sortir de cette putain de salle et aller changer de sous-vêtements.
9/10
DIAMANT BRUT
Il y a 15 heures
1 commentaire sur “THE DESCENT”
Mouahaha, les rares commentaires de ton blog sont des spams sans rapport avec la choucroute.
Je vais animer un peu tout ça.
Donc, The Descent 8/10
Je ne dirais pas que j'ai vraiment eu la pétoche, mais c'est du vrai gore pas potache.
Ce qui est très intéressant c'est débuter l'histoire sur un ton dramatique qui ne quittera pas le film.
J'ai beaucoup aimé le fait que la descente se fasse en deux parties. Une première très réaliste avec des décors sans doute naturels, les éclairages qui se réduisent aux lampes frontales et les péripéties qui rappellent de bons vieux souvenirs de spéléo.
Puis une deuxième partie, fantastique, avec des décors et des éclairages fantasmatiques qui rendent à merveille la plongée dans l'horreur (autant physique que psychologique).
Avec comme tous bon survival, les victimes qui se transforment en bourreau qu'on se demande qui est le pire.
Car ici, ce sont les filles les envahisseuses, pas les monstres.
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