29 sept. 2005

REVOLVER

Oui, la mise en scène de Guy Ritchie pue la frime arty à cent bornes à la ronde.
Oui, sa direction d'acteurs est à chier (seul Andre 3000 surnage dans ce terrible marasme).
Oui, Ritchie enfile les aphorismes pompeux comme d'autres les perles de culture.
Oui, son film est un vaste pataquès bien trop long, qui pille allègrement les oeuvres de Fincher, Scorsese et surtout Tarantino (des personnages avec des noms de couleurs, un type qui échappe miraculeusement à une rafale de balles, une scène sanglante détournée en film d'animation... vous en voulez encore?).
Oui, il y a des scènes particulièrement insupportables et des dialogues indigents et abscons à n'en plus finir.
Alors qu'est-ce qui fait que Revolver attire l'oeil et l'attention jusqu'au bout? Sans doute le sentiment qu'avec quelques menues modifications par ci, quelques solides aménagements pas là, on aurait pu se trouver face à un bon film (impression renforcée par quelques miettes fort réussies çà et là). Seulement voilà : "pour faire un film intelligent, mieux vaut ne pas prendre le spectateur pour un demeuré" (Rob Gordon, 2005). C'est pas dans le film, mais ça aurait franchement pu.
1/10

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"Bienvenue au royaume du pisse-froid inculte qui est au cinéma ce que Philippe Manoeuvre est au rock" (© Trollman)
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