Elle (Andie MacDowell) est tristoune : son mari (Tim Roth), médecin alcoolique et violent, vient de mourir. Elle sous-loue une partie de la maison à un jeune ingénieur français (Samuel Le Bihan), qui lui fait les yeux doux. Bientôt des phénomènes étranges se produisent. Ça serait-y pas le mari jaloux qui reviendrait de l'au-delà pour mettre son grain de sel? Ça serait-y pas une sous-sous-sous-shyamalânerie? Eh bin même pas, mes aïeux. Le but du réalisateur n'est visiblement pas de faire flipper le spectateur (ou alors c'est très raté), mais de... mais de quoi en fait? On ne sait pas trop ce qu'on fout là, jusqu'à ce qu'on se rende compte que l'aspect fantastique, tout le monde s'en fout, qu'il est juste là pour ouvrir sur une fin à l'eau de rose d'une mièvrerie rarement atteinte. (SPOILER (de toute façon, personne n'ira voir ce truc) en fait, si l'esprit du mari mort se manifeste, c'est juste pour donner généreusement sa bénédiction au nouvel amour de sa femme, et lui demander pardon d'avoir été un sale con violent) Passons sur la réalisation, indigne d'un téléfilm du samedi après-midi sur Canal+. Ce qui attriste surtout, c'est de voir que Tim Roth se fourvoie dans ce genre de projet et foire peu à peu sa carrière. C'est fait depuis longtemps pour Andie MacDowell, molle comme un marshmallow, et dont le nombre de bons films se compte sur les doigts d'une main de Mickey Mouse. Quant à Samuel Le Bihan, dont c'est le deuxième navet anglophone après Le pont du roi Saint-Louis, il s'enfonce peu à peu dans une filmographie vaseuse.
1/10
DIAMANT BRUT
Il y a 15 heures
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