Quand on apprend qu'à la base De l'ombre à la luimière devait être réalisé par Penny Marshall (responsable de guimauves en tous genres), on comprend déjà beaucoup de choses sur le film avant même de l'avoir vu. Marshall remplacée par Ron Howard, capable de livrer d'honnêtes produits mais souvent aussi de grosses meringues académiques, on n'est pas plus rassuré. Et pour cause : De l'ombre à la lumière est une bio larmoyante et sans la moindre étincelle. Il n'y a qu'à voir Russell "je serre les dents pour montrer ma détermination" Crowe et Renée "passez-moi un oignon que j'aie la larme à l'oeil et que je rafle l'Oscar" Zellweger pour comprendre. On nage en plein dans le sirop d'érable. Pas éblouissants, les combats de boxe sont cependant le seul intérêt du film. Mais comme on est chez Ron Howard et pas chez Clint Eastwood, on sait que le combat final, contre un enfoiré de boucher un brin truqueur, ne finira pas de manière dramatique. Le résultat est encore pire, avec une fin franchement moisie tant elle est imbibée de bons sentiments. De l'ombre à la lumière marque cependant la confirmation d'un talent, celui de Paul Giamatti, quelques kilogrammes de finesse dans un monde de gros sabots.
3/10
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