
Prenez un film de Larry Clark, enlevez les scènes de baise et la réflexion sur l'état de nos jeunes, et vous obtiendrez ces
Lords of Dogtown. Après l'assez bon
Thirteen, Catherine Hardwicke s'attaque à une histoire moins racoleuse (apparemment du moins) : grandeur et décadence d'un groupe de jeunes skateurs. Un scénar à la forme archi-rebattue (les débuts difficiles, la montée en puissance, la chute, le possible souffle d'espoir) et qui ne va pas bien loin dans la psychologie et sert des personnages en forme d'archétype (le frimeur, le doué, l'exclu) sont les gros défauts du film. Mais le casting, qui sentait le coup de pub opportuniste (le John Robinson d'
Elephant, la Nikki Reed de
Thirteen...), est finalement assez homogène et convaincant, en particulier Heath Ledger, mollement mauvais partout ailleurs, génialement kilmerien ici. Et les images, bien que souvent trop fashion (ça sent la pub Hugo Boss), insufflent au film une beauté hélas trop éphémère.
4/10
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