
Armé d'une bonne dose de second degré, on entre dans Faut que ça danse ! avec une extrême facilité, et la musique enivrante jouée par cette famille ô combien hétéroclite est alors un régal de tous les instants. Louée soit la finesse d'écriture de Lvovsky et ses congénères, qui parviennent non seulement à répondre "oui" au fameux "peut-on rire de tout ?", mais qui ne s'inscrivent jamais dans un humour gratuit. Dans Faut que ça danse !, le deuxième effet Kiss Cool, c'est la poésie et la philosophie qui se dégage de chacune des scènes. La fraîcheur des interprètes fait le reste. Marielle trouve son meilleur rôle depuis très très longtemps, lui qui s'est souvent retrouvé coincé dans des seconds rôles trop étroits pour lui ; Azéma n'est même pas énervante, ce qui se produit très rarement ; mais la vraie surprise du film, c'est Valeria Bruni-Tedeschi, qui explose sa coquille de Calimero pour livrer une prestation de vraie femme, épanouie et séduisante. À l'image de qu'elle semble faire dans Actrices, son deuxième long, qui sort dans quelques semaines. Et dans lequel joue, tiens, une certaine Noémie Lvovsky. Qui osera s'en plaindre ?
7/10
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