26 févr. 2006

HOSTEL

Ca commence comme A nous les petites hollandaises, ça se poursuit comme un Wes Craven années 70 : si l'on veut voir Hostel, pas question d'être allergique au mélange des genres. Ni aux gros effets gores bien dégoûtants (yeux crevés, membres tranchés, tronçonneuses). Ca révulse? Un peu. Ca faisait bien longtemps qu'on n'avait pas vu tant de spectateurs (et surtout -trices) quitter la salle avant la fin. Ca fait peur? Pas trop. Car comme dans Cabin fever, son premier long (et très moyen) métrage, Eli Roth ne vas jamais assez loin. Dès qu'on risque d'être vraiment mal à l'aise, il insère des scènes de comédie assez malvenues et toujours de mauvais goût. C'est assez foutraque et putassier. C'est souvent filmé avec les pieds. c'est joué de façon quelconque. On ne peut pas dire que ce soit du bon cinéma. Et pourtant, parce qu'on est tous un tantinet voyeurs, le racolage de Hostel fonctionne. Racolage à deux étages : la première partie offre une ribambelle de bonnasses plus qu'à moitié à poil, avec sexe facile à la clé, tandis que la seconde fait office de snuff-movie légal. La meilleure idée du film, c'est sans doute cette idée de service réservé aux riches clients, qui peuvent devenir des bourreaux d'un jour, avec armes (et victimes) au choix. Mais, trop mal exploitée, elle ne permet pas à Hostel de sortir de sa relative médiocrité. Une médiocrité pas déplaisante, mais une médiocrité quand même.
4/10

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"Bienvenue au royaume du pisse-froid inculte qui est au cinéma ce que Philippe Manoeuvre est au rock" (© Trollman)
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