
Bienvenue dans un monde étouffant. Dès son entrée dans
Backstage, le spectateur perd toute possiblité de respirer de l'air frais. Ici, tout est désespérément noir, hystérique, pathologique. Les fans transis sont à moitié fous, les idolesne sont pas mieux, le cynisme règne et l'amour fait des ravages. Sans arrêt, on se dit que ce trop plein de psychologie surchargée est franchement exagéré. Puis on songe à ce que doit être la vie d'une Mylène Farmer ou d'une Madonna, et on se dit que finalement, il n'y a peut-être pas tant d'excès que cela dans cette description des ravages de la célébrité sur ceux qui la vivent et ceux qui la font. Il est difficile de dire si on aime
Backstage ou non. Parce qu'il n'y a rien de fondamentalement mauvais, parce que l'ambiance malsaine et oppressante est rendue avec un brio indéniable. Le problème vient plutôt du fait que derrière cette torpeur gerbante, le propos est moins intéressant que prévu. Et franchement, on est tellement mal à l'aise qu'on a hâte que ça se termine. On était venu voir
Héroïnes version auteurisante, on ressort avec un cafard à couper au couteau. Si c'était là le but d'Emmanuelle Bercot, c'est franchement réussi. Sinon...
5/10
Laissez le premier commentaire sur “BACKSTAGE”
Enregistrer un commentaire